lundi 7 mars 2011

Texte sans queue ni tête

Ce texte sera court mais j’espère porteur d’un message, je n’ai simplement pas le temps de développé mais une envie irrésistible d’écrire…
 
Le monde tourne, les aiguilles du temps suivent leur course folle et dévorent les lendemains pour les digérer instantanément en un passé qui ne finit jamais de se renouveler. Les saisons passent, et l’eau, symbole du cycle de vie, continuent inlassablement de transiter entre ciel, terres et mers, pendant que l’énergie et la matière jouent à ses cotés au jeu de la vie, de la mort et de la résurrection.
L’Homme quant à lui est lancé dans une course folle vers un développement et une production de richesses qui n’a ni queue ni tête. Pendant que les Homo economicus jouent à se faire peur sur les marchés financiers, les grands perdants sont toujours les mêmes… Ils continuent à survivre, à se battre pour conserver leur dignité et sortir leurs enfants du dénuement et de la misère qui les a écrasé de la naissance à la mort. Au Nord, nous sommes cependant de plus en plus nombreux à prendre conscience de la géométrie angulaire du monde qui nous est proposé. De plus en plus nombreux à ne rien comprendre à la logique prédatrice et déculpabilisé des grands de ce monde qui amassent des richesses toujours plus grandes et semble avoir perdus le sens des réalités. De plus en plus nombreux à se lasser d’un mode de développement basé sur la consommation irraisonné et déraisonnable d’une quantité sans cesse croissante de produits et services qui n’existaient pas hier et seront soit disant essentiels demain aux nantis que nous sommes. De plus en plus nombreux à croire que le bonheur ne vient pas en consommant, que l’humanité vaut mieux qu’une poignée de dollars...

Et pourtant, à la fois prisonniers et esclaves de nous même, nous continuons à suivre nos pulsions, à aller vers des lendemains dont on ne voit pas le bout, à soutenir indirectement un système qui nous semble incohérent. Nous portons avant tout sur nos épaules le poids de notre propre vie, notre propre épanouissement, nos propres rêves. Nous assumons ainsi parfois difficilement les incohérences entre nos pensées humanistes, égalitaires, solidaires et nos actes si souvent impulsifs, égoïstes, dénués de compassion. Mais nous sommes Humains et non des dieux... L’instinct de survie s’est développé chez les Hommes que nous sommes pour devenir un instinct de confort, de sécurité, de liberté de profiter de la vie qui nous est donnée de vivre. L'instinct de bonheur et d'épanouissement quant à lui se voit malheureusement trop souvent parasité par des envies de "normalité", de possession, de reconnaissance sociale et familiale, de pouvoir, de confort matériel, etc.

Tout cela pour revenir à la marche du monde et à notre "responsabilité" (et surtout pas notre culpabilité !). Nous pensons trop souvent que nous ne sommes rien d’autre que des individualités plongés dans la masse. Nous souffrons parfois d’être emportés par le courant, lasses de ne pouvoir vivre pleinement nos rêves et nos aspirations pour nous même et le monde en général. Nous souffrons à l’âge adulte du poids de la réalité qui s’abat sur nous au petit matin et détruit notre âme d’enfant et nos utopies de jeunesse.
Mais il n’y a pas de fatalité, il n’y a que des solutions de facilité.
Il n’y a pas non plus de remède miracle, ne compte que la volonté à franchir les obstacles.
Enfin, le monde est ce qu’il est, nous sommes la pour contribuer à le changer !

Pendant ce temps, la terre tourne, l'eau coule, la lumière joue à cache cache avec les étoiles, la vie va et vient...
Et l'Homme se regarde en pensant qu'il est au centre de tout... 

(A retravailler, à compléter, je file me coucher, je me lève à 5h demain !!!)

1 commentaire:

  1. Trõp beau!!!
    C'est bien comme ça, il n'est pas necessaire de modifier!!
    ;P

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